The Matrix (1999) : 25 ans plus tard
« The Matrix » (1999) est un film de science-fiction écrit et réalisé par Lana et Lilly Wachowski surnommées les Wachowski. Il sort le 23 juin 1999 en France. Il est question de réalités virtuelles sous fond d’avancées technologiques.
The Matrix (1999) : synopsis
L’intrigue du film se focalise sur un jeune pirate informatique qui découvre le véritable sens de l’informatique. En fait, les humains ne voient pas la réalité. Or, tout est virtuel car le cœur du système est la matrice. Qu’est-ce que c’est au juste ? Au milieu du film vers la 43ème minute, on apprend que The Matrix est en fait un ensemble de machines dotées d’intelligence artificielle dont l’objectif est de garder les humains sous tutelle.
Prenant conscience de cette réalité, Néo, ce pirate informatique décide de rejoindre la résistance dont le leader est Morpheus. En effet, il contacte Neo spirituellement à plusieurs reprises, étant lui-même persuadé qu’il est l’Élu pour engager la lutte contre cette matrice.
Focus sur la cybersécurité
Or, ce film est à tout point remarquable pour l’époque, pour ses scènes d’action. Mais qui plus est, aujourd’hui, avec du recul, the Matrix (1999) fait ressortir les problèmes contemporains de cybersécurité.
Hacking
Tout d’abord, il est question de piratage informatique. Eh oui, le personnage central, Thomas Anderson, dans la vie civile et Néo dans la vie virtuelle, est un hacker. Dans le film, il est question d’un message crypté que Néo reçoit sur son ordinateur : « Follow the White Rabbit ». C’est ce qu’il va finir par faire pour mater la matrice ce qui requiert des compétences spécifiques et donc, beaucoup d’entrainements.
You take the blue pill, the story ends, you wake up in your bed and believe whatever you want to believe… You take the red pill, you stay in wonderland and I show you how deep the rabbit hole goes.
D’ailleurs, c’est la base même d’une formation en matière de cybersécurité. Il est possible de voir la formation de Néo comme une métaphore. En effet, pour comprendre les techniques de sécurité informatique, les experts doivent comprendre ces systèmes complexes et les manipuler également.
Surveillance
Aussi, Néo, avec l’aide d’une équipe de résistants menée par Morpheus, finit par comprendre ce qu’est la matrice. En fait, il s’agit d’un système virtuel dont l’objectif est de mettre sous tutelle la population humaine. Or, des agents, y compris le très zélé agent Smith, gardent jalousement le système.
Et les contrevenants n’ont qu’à bien se tenir ! Morpheus en fait les frais lors d’un interrogatoire très musclé. En effet, il n’est pas prêt à confesser le fait que la matrice est en fait un autre monde, caché derrière des façades sécurisées. Or, son but, à lui, est justement de les infiltrer !
Par conséquent, le but de cette petite équipe autour de Morpheus est de desserrer le contrôle de la matrice sur l’humanité. Comment ici ne pas se référer aux questions relatives à la vie privée ce qui a donné naissance en Europe au RGPD et autres réglementations similaires dans le monde ?
Vulnérabilités
D’où le troisième point très important en matière de cybersécurité : les vulnérabilités. Là, the Matrix (1999) à travers ses personnages clés fait ressortir les faiblesses du système. Par exemple, il y a une scène mémorable où Néo et Trinity cherchent à pénétrer le bâtiment administratif où se trouvent les agents. Non seulement ils s’infiltrent mais aussi détruisent toutes les défenses du bâtiment, mobilisant par la même toutes leurs compétences.
Là encore, voici une thématique plus que pertinente avec la montée en puissance de cyberattaques puissantes laissant ici la place à des enjeux de sécurité complexes.
Cependant, comme dans le film, en dépit d’une défense étoffée, l’humain reste au cœur de la sécurité. Ainsi, En France, 74% des cyberattaques subies par les entreprises en 2023, étaient des attaques de phishing selon Statista, un fournisseur de données. Le facteur humain reste au cœur des incidents de cybersécurité.
Conclusion : The Matrix (1999)
Pour conclure, ce film au cœur de la réalité virtuelle reste mémorable pour ses scènes d’action. Elles renvoient aisément au domaine de la cybersécurité : piratage, contrôle et exploitation de failles de sécurité. Or, ceci est tout à fait pertinent aujourd’hui compte tenu des préoccupations en matière de protection des données des utilisateurs. Et qui plus est, à l’heure de l’essor de l’intelligence artificielle et de la réalité augmentée, the Matrix (1999) reste une solide référence.
